
Thibault Delgrande
20 ans, élu CFVU depuis janvier 2023
Candidat à la Vice-Présidence Étudiante de l'Université de Haute-Alsace
Mon parcours
Mon parcours étudiant
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BUT MMI - IUT de Mulhouse
2021-2024
Après un bac général, spécialités Numériques et Sciences Informatique/Cinéma audiovisuel, j'ai passé le BUT Métiers du Multimédia et de l'Internet, parcours développement web, à l'IUT de Mulhouse. Ce site Internet est le fruit des compétences acquises durant ce diplôme.
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Année de césure avant un Master Information Communication - Fonderie
2024-2025
Entre mon BUT et mon master, j’ai choisi une année de césure pour me consacrer pleinement à mon engagement étudiant. Cette période me permet de m’impliquer à 100 % dans les actions associatives et les projets au sein de l’université. Cela me permet également d’être disponible pour réaliser mes missions.
Mon parcours d’associatif
Depuis près de trois ans, je suis engagé dans une organisation associative et syndicale : la CSTE. J’ai notamment contribué à des actions solidaires telles que les maraîchers solidaires et la distribution de culottes menstruelles. Cela m’a permis d’être au contact direct avec des étudiant·es de tous les campus de l’Université. J’ai également pu interagir avec les différentes associations du Haut-Rhin, afin de mieux comprendre les problématiques qu’elles peuvent rencontrer.
Mon parcours d'engagement
J’ai eu l’occasion de parcourir et de découvrir de nombreuses facettes de l’UHA au cours de mon engagement, par ma présence dans de nombreux conseils et commissions de l’université :
- CFVU (Commission à la Formation et à la Vie Universitaire)
- Commission CVEC
- CAPE (Commission d’Aide aux Projets Étudiants)
- CSE (Commission Sociale Étudiante)
- Conseil Égalité diversité
Cette expérience m’a donné une vision globale et précise des instances : leur fonctionnement, leurs spécificités et leurs contraintes. Cela m’a permis également de rencontrer de nombreux acteurs de la vie de l’université, que ce soit les BIATSS, les enseignants, ou les étudiant·es, parfois par le biais de leurs associations.

Mon projet pour l'université
Pour la défense des droits étudiants
La réussite dans l’enseignement supérieur dépend encore trop souvent de facteurs sociaux, économiques et culturels. L’université doit incarner un véritable espace d’égalité des chances, où chaque étudiant·e peut réussir et s’épanouir pleinement. Une des manière dont j’ai choisi d’incarner cela c’est par mon engagement en CFVU, où j’ai travaillé tout au long des 2 années de mandat au maintien et à l’acquisition de nouveaux droits étudiants, par l’examen méticuleux des maquettes, par des formations qui m'ont permis de mieux les appréhender, et la présence active en conseil. Cela, toujours en ayant une ligne claire : l’accès à tous et toutes à l’enseignement supérieur et la levée des freins à la réussite, notamment la précarité.
En effet, quand 1 étudiant·e sur 2 travaille à côté de ses études, et que c’est la première cause d’échec dans l’enseignement supérieur, il s’impose de garantir des droits qui vont permettre à tous·tes les étudiant·es de réussir. Et donc de fait, défendre et construire une université qui ne soit pas celle de l’entre-soi, car c’est un enjeu économique, culturel et démocratique que tous puissent y accéder. Dans ce sens, nous avons prêté attention à ce que les étudiant·es puissent bénéficier de conditions d'études optimales, avec par exemple le droit à la seconde chance, au redoublement, ou à des aménagements spéciaux pour les étudiant·es qui en auraient besoin.
Défendre les droits étudiants, c’est aussi défendre l’Université quand elle est attaquée dans ce qu’elle est : un service public, qui doit accueillir un maximum d'étudiant·es, et un rempart contre l’obscurantisme. Ces derniers temps elle n’a cessé de l’être, lorsqu’il y a eu une tentative d’imposer Bienvenue en France, de par les récentes baisses de budget, les annonces qu’en à l’autonomie des universités, en faisant planer le spectre de la privatisation des universités et leur mise en concurrence. Les acteurs de l’université ne doivent pas se laisser faire, et nous devons lutter contre la casse de l’enseignement supérieur, pour ne pas avoir à fermer de places dans nos formations et donc garantir une université ouverte à tous.tes, qui n’est pas une machine à trier à l’entrée. En bref, nous ne devons pas faire payer aux étudiants les conséquences des politiques austéritaires.
Pour une meilleure vie de campus
L'Université de Haute-Alsace possède une répartition assez inégale des associations en fonction des composantes, notamment au sein de facultés, et le lien entre les différentes associations se développe à peine. Par mon engagement au sein de la CAPE (Commission d'Aide aux Projets Étudiants) et de la commission CVEC, mais également en accompagnant l'ancien Vice-Président Étudiant dans ses rencontres avec les différentes associations, j'ai pu apprendre à les connaître et à me faire connaître d'elles.
J’ai observé un manque de lien entre les associations et le bureau de la vie étudiante, souvent dû à une méconnaissance de ses ressources. Pourtant le maillage associatif est un grand enjeu,d’abord pour l’Université, celle d’une Université vivante et dynamique, mais surtout pour les étudiant·es. Ce sont des lieux d’entraide, de sociabilité, de construction, d’apprentissage de soi, des autres, de prises d’autonomie et de responsabilités. De par la place centrale que peuvent avoir les associations dans la vie universitaire, cela inclut donc qu’elles soient aussi des lieux d’inclusion, safe, et de non-reproduction des schémas de domination. Cela passe notamment par de multiples formations des responsables associatifs, à la fois pour fournir les outils techniques (trésorerie, montée de projet) mais aussi sur la prévention des risques et des VSSH.

Pour une lutte efficace contre les VSS
Dans un contexte de montée de l’extrême-droite et de sa banalisation médiatique et de ses thèmes, il est encore plus urgent de porter la lutte contre les VSS et toutes formes de discriminations : racisme, antisémistisme, lgbtqia+phobie, misogynie, … comme étendard à l’UHA. La lutte contre les violences sexistes et sexuelles et le harcèlement doit être une de nos priorités, et c’est pour cela que nous devons renforcer la mission égalité diversité, afin d’assurer réactivité, rapidité, efficacité et impartialité dans le traitement des signalements, pour garantir la dignité pour les personnes signalantes et victimes.
Il y a également un chantier à mener sur la prévention de ces violences, par des actions de sensibilisation. Cela ne se fera pas sans une création de post, mais aussi par une augmentation du nombre de personnes en capacité de faire de l’écoute.
Pour une meilleure rentrée
Les services, trop peu connus des étudiant·es, pourraient pourtant jouer un rôle clé dans leur réussite et leur découverte de nouvelles opportunités. Le problème s’étend aux différents droits que possèdent les étudiant·es. C’est pour cela que je propose de repenser la rentrée telle que nous la faisons à l’UHA, afin d’en faire un moment ludique, festif, permettant aussi bien une meilleure compréhension de l’université et une meilleure intégration.
Pour la lutte contre la précarité étudiante
Le salariat étudiant, première cause d’échec, appelle à une lutte renforcée contre la précarité. Pour cela, il faut continuer à soutenir les associations, comme TerESStre, qui proposent des solutions directes aux étudiants, mais il faut aussi soutenir et faire connaître notre service social, ainsi que notre service de santé.
Tous les points que j’ai développés plus haut sont intrinsèquement liés à la lutte contre la précarité dont une des solutions passe par une meilleure intégration dans les cercles de sociabilité et de solidarité et d’accès aux droits et aides. C’est un point où nous avons mis nos forces avec la CSTE.
Il me paraît également important de mettre un point d’attention sur un des public fragilisé : les étudiant·es internationaux. En effet, ils concentrent plusieurs problématiques : arrivée tardive, barrière de la langue, précarité, … Résultat : mal-logement, salariat étudiant, précarité accrue, ce à quoi s’ajoute les lourdeurs administratives qui mettent en pause et donc en danger la vie des étudiant·es internationaux : sans titre de séjour, ils perdent leur emploi, ne peuvent plus payer leur loyer et se retrouve sans logement et sans avoir de quoi se nourrir. C’est pourquoi nous devons impérativement travailler de concert à un meilleur accompagnement des étudiant.es internationaux, sur leur démarche et leur intégration. Et donc construire des ressources, donner les moyens humains et financiers à ce travail nécessaire de suivi. Cela va évidemment de pair avec le refus systématique d’appliquer des frais différenciés pour les étudiant·es internationaux.
